La Soirée des Lumières

Réservez votre soirée le 14 janvier 2023 à 20h !

On répond à vos questions



Bonjour à tous !

Merci de participer à ce live, qui a trois objectifs : Tester le site internet pour accueillir une grande fréquentation afin de le paramétrer au mieux, que nous pourrons tester avec vous si vous venez en grand nombre ; Répondre à toutes vos questions ; Expliquer comment gagner au tirage au sort.

Pour le dernier point, vous n’avez qu’à taguer deux personnes de votre choix, liker le post, le partager et participer à ce live. Nous ferons en sorte de vérifier que vous remplissiez bien tous ces critères et nous annoncerons qui seront les sélectionnés lundi 12 décembre.

Sur l’ensemble de vos nombreuses questions, nous n’en avons sélectionné que huit pour avoir le temps d’y répondre. En tant que coproductrice de « La Soirée des Lumières » depuis 3 ans, je compléterai les réponses de Sébastien Lamigou-Gratiaa, fondateur de la l’émission.

Qui a eu l’idée de cette émission ? Comment est-elle venue et comment s’est-elle développée ?

S.L-G : Autant le dire directement, l’idée vient de moi, il y a cinq ans alors que je faisais le constat de l’absence de mise en lumière sur la communauté sourde parce qu’elle n’est pas assez visible sur les réseaux sociaux. Comme je trouvais qu’il manquait de modèle au sein de la communauté sourde, le point de départ de mon idée était d’inciter le public à valoriser cette dernière et à féliciter ses actions de l’année, ce qui ne peut qu’influencer positivement. Nous avons commencé avec une émission d’à peine une dizaine de minutes, qui ont augmenté au fil des années jusqu’à une durée de trois heures au premier partenariat avec Média’Pi, que personne n'est prêt d’oublier !

N.C : C’était en quelle année déjà les 3h de l’émission ?

S.L-G : Il me semble que c’était pour la rétrospective de 2020, diffusée en 2021, pendant la période de confinement. Pour mon histoire personnelle, j’ai grandi parmi les entendants. N’ayant eu aucun modèle de personne sourde auquel me référer, c’est pour rattraper cela que j’ai souhaité donner des sources d’inspirations aux nouvelles générations afin que les jeunes puissent voir la diversité existante et ainsi s’identifier.

N.C : En France, il y a un fort besoin d’avoir des modèles et c’est d’autant plus important de les valoriser au sein de la communauté sourde qui n’a pas eu une histoire facile, avec l’interdiction de la langue des signes en 1880. Quelques personnalités ont émergé entre-temps mais elles ont été isolées faute de visibilité et d’absence de média sourd. Personnellement, moi Noémie Churlet, lorsque j’ai regardé ta première émission, j’ai été très vite émue. Même en peu de minutes, le focus fait sur les actions de l’année passée m’a en fait rassurée et montré un bilan positif au point d’en être fière. Nous avons besoin de ce sentiment-là qui nous renforce, c’est pour cela que j’ai accepté cette coopération.

S.L-G : C’était d’une logique aussi, puisque Média’Pi! retrace les actualités au fil de l’année avec son contenu journalistique et cela permet également de mettre en lumière votre média. Ce qui est drôle notamment, c’est que vous avez été nominé les deux années précédentes par le public avant de rejoindre la production de l’émission.

N.C : En effet, lorsque nous avons reçu le prix pour la première fois, l’équipe n’en revenait pas ! Il ne faut pas penser que cette récompense est sans valeur, au contraire. Il y a une véritable reconnaissance de notre travail et c’est ce que nous souhaitons partager. Cela nous tenait à cœur que d’autres personnes puissent ressentir la même émotion.

S.L-G : Ce qu’il faut surtout prendre en compte, ce n’est pas forcément la valeur du trophée mais ce qu’il récompense. Ce n’est pas une finalité mais une véritable reconnaissance de l’investissement fourni. L’important n’est donc pas de mener telle action pour être récompensé mais bien de la mener parce que nous tenons personnellement à cette cause.



Combien de candidats ?

S.L-G : Cette question est un peu floue parce qu’il n’y a en fait pas de candidats. Peut-être que la question se tourne vers les votes ? Nous n’en proposons pas non plus, c’est à la totale liberté du public de sélectionner les personnes, associations, etc., qu’il a aimé ou suivi pendant l’année.

N.C : Cette année, nous avons décidé de rajouter une page sur laquelle sont visibles tous les choix du public. Nous n’avons rien omis, ni modifié, juste mis en page afin d’aider au mieux les personnes qui manquaient d’idées. Nous avons certes eu très peu de temps pour cette mise en page, nous essayerons de nous améliorer sur ce point pour l’année prochaine puisque le public semble satisfait.



Concernant la projection à Bordeaux, aura t-elle lieu dans la même ville dans les années à venir ?

N.C : NB : Il s’agit là d’une grande première, un projet totalement fou même ! L’entrée sera ouverte dès 18h et la projection débutera à 20h.

S.L-G : L’année dernière, la production de l’émission a eu lieu à Paris mais il n’y a eu aucune projection suite au confinement (encore). Cette fois, la projection est à Bordeaux mais l’idée souhaitée est bien de mettre la lumière sur une ville différente chaque année. Cela nous permet, en plus, de faire un petit périple sur toute la France ! Effectivement, la projection sera effectuée dans une ville différente l’année prochaine mais nous ne savons pas encore laquelle.

N.C : En lien avec cette question, je souhaiterais également te demander pourquoi avoir décidé d’organiser des projections en salle ?

S.L-G : Tout simplement parce que le public me le réclamait depuis longtemps, et moi-même je le souhaitais, c’est une ambiance plus chaleureuse. À titre d’information, nous avons choisi Bordeaux car toute l'équipe Pixel-G et Média’Pi! seront présentes sur place, ainsi que le jury et les partenaires de l’émission. L’idée de VIP me déplaît, je préfère partager ce moment tous ensemble.

N.C : Je tiens à préciser que c’est ici totalement inédit ! Toutes les personnes présentes tels que les artistes et lauréats seront sur place et nous y verrons des cadeaux qu’on ne trouve nulle part ailleurs. De même, pour les associations qui souhaitent effectuer une projection dans leurs locaux, il est possible de payer les droits de diffusion. C’est aussi un premier pas. Il y a déjà une première ville dans le sud de l’Île de France qui nous a contacté mais ce sera à eux de vous le révéler. Si vous êtes ailleurs en France, n’hésitez pas à nous contacter pour suivre vous aussi la projection. Vous pouvez retrouver toutes les informations nécessaires sur le site suivant : https://media-pi.fr/sdl/.

S.L-G : Imagine le public de Bordeaux, en plus de toutes les personnes réunies au sein des associations et toutes les personnes depuis leur domicile…ça va en faire du monde !

N.C : En effet, ça me rend dingue toute cette organisation !



Pour cette édition de 2022, combien de personnes ont travaillé sur ce projet ? Chez Pixel-G et chez Média’Pi! ?

S.L-G : Dans mon équipe, nous sommes à peu près 13 personnes dont huit qui se sont mobilisées sur le triage des propositions. C’est un énorme travail parce qu’imagine avec à peu près 700 votants, il a fallu récolter les huit principaux élus parmi les 2500 à 5500 propositions. Chapeau à eux donc ! Il y a aussi la partie administrative et la gestion du budget, où je suis aidé par Fabienne Marcot qui me soutient depuis le début. Christophe Klock, alias “Jacky”, créateur du trophée, y participe notamment. Sans oublier, Aurélie Lorent, chargée de la communication et Sandy Mercurio en tant qu’animatrice. Et parmi les organisateurs de l’événement, nous avons pour partenaires l’association Pi’Gironde 33 qui compte 25 à 30 bénévoles pour tout ce qui est accueil, billetterie et logistique. C’est une équipe formidable qui a tant d’énergie à revendre, c’est très porteur !

N.C : Chez Média’Pi!, nous sommes 16 personnes divisées entre l’équipe éditoriale dans laquelle ils sont responsables du contenu médiatique, l’équipe des techniciens (3 personnes), l’équipe d’interprètes que nous sollicitons pour différents besoins tels que les appels téléphoniques et les vérifications de traduction, l’équipe administrative dont je fais partie avec Xavier Behnert et Maxime Lestavel, l’équipe responsable de la mise en page du site internet et de la projection pour éviter le même problème que l’an dernier. Pour finir, Sara Panachi, au service marketing. Sans compter l’association Pi’Gironde 33, nous sommes déjà à un total d’une trentaine de personnes. C’est énorme !

S.L-G : Est-ce que, du coup, toute ton équipe est mobilisée sur la Soirée des Lumières ?

N.C : Oui, on peut dire ça.

S.L-G : Chapeau à l’équipe d’ailleurs, j’ai pu voir l’année dernière sur place une belle énergie et un grand investissement de chacun !

N.C : Tout en travaillant sur l'émission, nous continuons la production habituelle en plus ! Il y a évidemment encore des améliorations à apporter, une prochaine question abordera justement le sujet.

S.L-G : Je profite pour rebondir sur la question précédente concernant le choix de la ville de Bordeaux, c’est aussi en partie lié à l’idée de fêter l’anniversaire des 5 ans de « La Soirée des Lumières » dans sa ville natale.



Vous visiez combien de personnes sourdes ?

N.C : Je n’ai personnellement pas compris la question…

S.L-G : Peut-être en rapport avec le nombre de spectateurs dans toute la France ?

N.C : Nous pouvons dire que l’année dernière nous avions eu une capacité de 11 000 spectateurs, si cela répond à votre question. Après, il est possible d’avoir des personnes entendantes parmi eux, nous ne pouvons donc pas savoir combien précisément.

S.L-G : Si on parle des lauréats, du jury et des artistes tous rassemblés, on comptabilise déjà une centaine de personnes.

N.C : Petite parenthèse, même à moi qui participe à l’événement, Sébastien n’a pas voulu me divulguer le nom des lauréats !



Pour l’édition de 2022, y aura t-il un changement de style et de durée dans vos vidéos ?

S.L-G : Chaque année, nous essayons d’alimenter la surprise en évoluant toujours. Nous maintenons la même structure, c’est plus sur le contenu qu’une progression est visible. Cette année, ce qui est différent, c’est que nous rajoutons des publicités au même titre que les émissions pour entendants. Cela vous permettra enfin des pauses où d’aller aux toilettes ! Une grande première : la publicité “Pi Sourde” ! J’ajoute que la remise des prix, que ce soit du public ou du jury composé de lauréats de l’année dernière, sont les mêmes que les éditions précédentes : Prix de la Révélation, Prix du Coup de Coeur, Prix d’Honneur, ainsi qu’un nouveau prix qui est le Prix International. Ce dernier récompense une personne sourde non française, vous verrez qui !

N.C : Au niveau de la communication, il y a eu de gros progrès, notamment dans la partie charte infographie par Geoffroy Bourdet (voir sa vidéo explicative). Nous avons surtout travaillé sur l’identité visuelle de l’émission pour la distinguer de celle de Média’Pi! pour éviter de nouveau d’éventuelles confusions.

S.L-G : C’est un beau changement même ! Le résultat est satisfaisant !

N.C : C’est Geoffroy qui est content !



En quoi consiste réellement « La Soirée des Lumières » ? À quoi servent les dons ? Et pourquoi Média’Pi! y participe depuis plusieurs années ?

S.L-G : Ce qu’il faut savoir, c’est que le budget de Média’Pi! pour son activité habituelle est différent de celui utilisé pour l’émission. C’était éventuellement au départ dans l’idée d’attirer de nouveaux abonnés, cela n’a malheureusement pas fonctionné. Imaginez que nous prenions dans les caisses destinées à financer les productions journalistiques, Média’Pi! ne pourrait pas perdurer. C’est pourquoi nous appelons aux dons pour compléter le budget propre à l’émission, qui est assez onéreux.

N.C : Passer d’une émission d’une dizaine de minutes à une diffusion de trois heures ne requiert pas les mêmes moyens. En effet, si l’on fait la somme des dons perçus des deux années précédentes, le retour sur l’investissement humain et le temps passé est moindre. Cela n’aurait pas été honnête voire éthique de piocher dans la caisse des abonnements pour les besoins de l’émission. Offrir à nos abonnés l’accès gratuit à cette Soirée était donc la moindre des choses.

Pour développer une économie propre, il nous a donc fallu rajouter des publicités, des sponsors et faire de la communication entre autres. Pour les non-abonnés de Média’Pi!, nous avons mis en place des tarifications spéciales donnant accès à « La Soirée des Lumières ». Les retours nous sont très importants car cela nous promet une stabilité dans le temps. Si nous n’en obtenons pas suffisamment, cela pourrait fortement nous déstabiliser alors que Média’Pi! donne de toute sa motivation ! L’appel aux dons nous permet ainsi de tenir à long terme et de réaliser les prochaines éditions.

Vers fin février, nous vous partagerons la somme totale de l’investissement que cela nous a coûté, que ce soit chez Média’Pi! ou chez Pixel-G. Je tiens personnellement à ce que le public en soit pleinement conscient.

S.L-G : Pour une transparence d’informations, oui.

N.C : Exact, vous pouvez d’ailleurs retrouver l’invitation aux dons sur le site dédié à l’émission.

S.L-G : Ce qu’il faut prendre conscience, c’est qu’il ne s’agit pas d’un petit budget : le coût des déplacements est à prendre en compte pour les tournages, notamment les dépenses pour la création des trophées. Il comprend en fait tous les moyens mis en place pour l’entièreté de la production que nous essayons de faire de notre mieux afin de satisfaire notre public.

N.C : Face à notre besoin de soutien financier, cette même personne se demandait si la situation était alarmante ? Je viens vous rassurer que les dons ne doivent être effectués que par volonté personnelle de nous soutenir. Il n’y a aucune obligation ! Les seuls responsables de cette émission sont nos deux équipes et intégrer le public aux subventions n’est qu’une de nos solutions proposées afin d’être tous coproducteurs.

Je tiens à faire un dernier rappel, nous vous proposons donc trois possibilités pour suivre « La Soirée des Lumières » : inviter votre entourage au sein de votre domicile et regarder la projection en toute convivialité (gratuits pour les abonnés et payants pour les non-abonnés, partage libre selon votre souhait) ; se rendre à la ville d’honneur qui est Bordeaux cette année, un événement totalement inédit que vous ne verrez nulle part ailleurs ! ; et partager la diffusion dans d’autres villes françaises. À l’heure actuelle, une a déjà répondu à l’appel, peut-être une seconde ou plus, qui sait ! C’est avec grand plaisir de pouvoir regarder tous ensemble la rétrospective de l’année et partager cette même fierté envers notre communauté Sourde !

Pour finir, concernant le tirage au sort qui peut attiser la curiosité de plus d’un, nous vérifierons la liste de toutes les personnes ayant participé à notre live et ne sélectionnerons que celles qui ont répondu aux autres critères. Lundi, nous saurons enfin nos gagnants ! NB : le chèque de 100€ n’est offert que pour participer à vos coûts de déplacement et d’hôtellerie en vue de se rendre sur Bordeaux.

S.L-G : Nous vous attendons nombreux à la projection sur Bordeaux avec grand plaisir !

Les deux : Merci beaucoup et à très vite !

Retrouvez les éditions passées