Le monde des "influvoleurs", parlons-en. Le marketing d'influence est un secteur en plein boom. Aujourd'hui, cette économie pèse plus de 15 milliards d'euros (en 2015, 1,5 milliard), de quoi donner le tournis ! De plus en plus d'influenceurs n'hésitent pas à utiliser leur image pour promouvoir un peu de tout et n'importe quoi. Et même souvent n'importe quoi. Il suffit de regarder les produits promus, ce sont des produits de piètre qualité, voire dangereux, polluants, greenwashing. Pire encore, il sont souvent accessibles pour bien moins cher sur des sites de e-commerce (dropshipping). Évidemment, n'oublions pas de pointer les cours et les éditions des "influvoleurs" qui se servent n'importe comment la LSF...

Le cyberharcèlement, parlons-en. Je constate que la cyberviolence (surtout la misogynie) augmente . Quand je vois l'impact de ces violences sur la vie des victimes, c'est leur liberté d'expression qui est piétinée. Ce sont eux qui ne peuvent rien dire. Iels ont demandé de l'aide, mais se sont heurtées à un mur, ne peuvent rien faire, doivent supprimer leurs présences en ligne. Que faire face à la banalisation de cette nouvelle forme de violences (qui poussent parfois les victimes jusqu'à la dépression, déménagement, suicide) ? Il est temps de dénoncer la réalités des cyberviolences et l'inaction des institutions judiciaires.